Portrait de Rebeca Rabal

Ma rencontre avec Marie, s’est faite en juin 2017, grâce aux réseaux sociaux, et à Olivier Calix, propriétaire du domaine Sarrat de Goundy.

Elle a tout de suite capté la philosophie de la Manufacture.
Elle collabore avec moi sur de très nombreuses campagnes visuelles et shootings pour le site. Son travail créatif est extrémement fluide, captant la juste lumière.

Elle vit les projets d’une manière tellement naturelle, que cela rend les choses légères et simples.

Atelier de Rebeca Rabal
Le plus joli mot parlant de photographie pour vous
« ART »
Et pour de nombreuses raisons, il est encore difficile pour la photographie d’être considérée comme un art par le grand public…

Marie Ormières,
Photographe, Narbonne.

« ART »- Photos

De quelle façon démarrez-vous votre travail photographique, lorsque vous vous lancez dans un nouveau projet ? Avez-vous un rituel ?

Qu’il s’agisse d’une série personnelle ou d’une commande, je suis une mood-board addict. Je compile des dizaines de « pins » et de captures d’écran qui me permettent de donner forme à mon travail. C’est une phase géniale, hyper stimulante.

Votre plus belle rencontre professionnelle ?

Le métier d’auteur a ce côté très ingrat que le même travail peut être encensé ou critiqué ce qui vous amène à souvent douter de vous.
Ma plus belle rencontre professionnelle est ce professeur qui, au cours de l’année de mon diplôme, m’a appris à être vraiment un auteur. Il ne s’est pas borné à m’aider à perfectionner ma technique, il m’a appris à m’affranchir du jugement du public. J’en retiens aujourd’hui un enseignement essentiel : il ne faut pas avoir peur des réactions les plus vives (positives comme négatives), il faut au contraire chercher à les susciter. Car les travaux consensuels n’ont aucune postérité.

Qu’est-ce qui vous semble essentiel aujourd’hui dans l’approche photographique artistique à l’heure d’Instagram, des selfies, et des réseaux sociaux où l’on peut se scénariser en permanence.

Je suis une grande adepte d’Instagram. C’est un réseau social que j’utilise énormément. Je trouve que c’est un formidable outil de communication et de découverte. Dans ma phase de recherches préliminaires j’adore m’y perdre au fil de comptes aussi variés qu’inspirants.

Quant aux selfies, il m’est souvent arrivé, lorsque j’étais étudiante, d’utiliser ma propre image dans mon travail. Mon projet de fin d’études était d’ailleurs une série d’autoportraits au photocopieur. Mais derrière cette bizarrerie il y avait un propos.

Aujourd’hui nos « feed » voient cohabiter des images de blogueurs, d’instagrameurs, de photographes professionnels ou amateurs, sans oublier celles des gens « normaux » ! Leurs messages, leurs portées sont différents. Cela demande à faire la part des choses, à ne pas tomber dans le voyeurisme ou la frustration, mais Instagram reste pour moi une source d’évasion quotidienne.

Vous avez seulement trois objets à emporter avec vous : Lesquels ?

Mon carnet de notes et un crayon et mon appareil argentique, celui qui ne tombe jamais en panne de batterie !

Quelle est la question que vous auriez aimé que je vous pose, et que je n’ai pas posé ?

Qui est la personne que j’aimerais photographier un jour ? Sans hésiter Paolo Roversi, un photographe dont j’admire depuis toujours le travail. Mais j’aurais surtout beaucoup de questions à lui poser !

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